Depuis Bakou, où se tient la COP29, délégués et ONG ont exprimé leur frustration après avoir pris connaissance de la déclaration finale des dirigeants du G20 réunis à Rio. Bien que des avancées aient été relevées, notamment sur la finance climatique, l’absence d’engagements clairs sur la transition énergétique a laissé un goût amer.
Les ONG ont particulièrement regretté l’oubli de la formulation adoptée lors de la COP28 à Dubaï, qui appelait à accélérer l’abandon des énergies fossiles. Ce recul dans les ambitions compromet l’élan nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux.
Finance climatique : un effort encore insuffisant
Dans leur communiqué, les dirigeants du G20 ont encouragé l’augmentation des financements publics et privés en faveur du climat, notamment pour soutenir les pays en développement. Ils ont également évoqué l’idée de coopérer pour taxer les super-riches, une piste accueillie avec prudence par les acteurs présents à Bakou.
Cependant, pour de nombreux observateurs, ces propositions manquent de concrétisation et d’audace, rendant l’objectif d’une véritable transformation climatique encore lointain.