Kaolack : Deux frères portés disparus retrouvés morts dans un bassin de rétention

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Une profonde consternation règne aux Parcelles Assainies de Kaolack après la découverte, ce dimanche matin, des corps sans vie de deux jeunes frères portés disparus depuis deux jours.

Une disparition tragique

Babacar et Fallou, tous deux élèves à l’école élémentaire Parcelles 1, n’avaient plus donné signe de vie depuis le vendredi 31 octobre 2025. Leur disparition avait provoqué une vaste mobilisation dans le quartier, entre recherches intensives et appels à témoins.

Ce dimanche, aux environs de 10 heures, des riverains ont aperçu des objets suspects flottant à la surface d’un bassin de rétention situé près de la station EDK, non loin du nouveau marché en construction sur la RN1. Alertés, les sapeurs-pompiers se sont aussitôt rendus sur les lieux et ont procédé au repêchage des deux corps.

Une population sous le choc

La nouvelle s’est rapidement répandue, plongeant le quartier dans la tristesse et la consternation. Les habitants, très mobilisés durant les recherches, peinent à contenir leur émotion. Depuis la matinée, les voisins affluent au domicile des parents des victimes, situé non loin de celui de Keir Sérigne Bara, pour leur témoigner soutien et compassion.

Une enquête ouverte

Les circonstances exactes du drame demeurent encore floues. Une enquête a été ouverte par la police afin de déterminer les causes du décès et d’éventuelles responsabilités.

Des appels à la sécurisation des zones à risque

Ce drame relance le débat sur la sécurité des bassins de rétention et autres zones dangereuses situées à proximité des habitations. De nombreux habitants interpellent les autorités locales, estimant que cette tragédie aurait pu être évitée si des dispositifs de protection adéquats avaient été installés.

Un appel à la prévention

La mort tragique de Babacar et Fallou remet en lumière l’urgence de renforcer la sécurité des enfants dans les zones à risque. Les habitants espèrent que ce drame servira d’électrochoc pour éviter que de telles pertes ne se reproduisent à Kaolack et ailleurs au Sénégal.

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