La forêt amazonienne, résiliente depuis 65 millions d’années, pourrait atteindre un point de non-retour d’ici à 2050, selon une étude publiée dans la revue Nature. Les scientifiques mettent en garde contre le risque que jusqu’à 47% de la plus grande forêt tropicale du monde se transforme en steppe, en raison des activités humaines et des effets du changement climatique.
Actuellement, plus d’un tiers de la forêt amazonienne est déjà dégradé, et les scientifiques observent une augmentation du taux de mortalité des arbres, principalement attribuée au stress hydrique. Ce phénomène pourrait déclencher un effondrement de la forêt, entraînant des conséquences graves à l’échelle mondiale.
L’Amazonie abrite plus de 10% de la biodiversité mondiale, stocke 200 milliards de tonnes de carbone et joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau de plusieurs pays. Les chercheurs soulignent que la forêt n’a pas encore atteint un point de non-retour, mais il est impératif de prendre des mesures telles que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’arrêt de la déforestation et la restauration des territoires dégradés pour éviter une transformation irréversible.