La COP29, tenue à Bakou, s’est conclue après de longues négociations, laissant un sentiment d’insatisfaction parmi de nombreux participants, en particulier les pays du Sud. Bien que l’objectif financier ait été revu à la hausse avec une promesse de 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir la transition énergétique et l’adaptation des pays vulnérables, les représentants des pays en développement et plusieurs ONG jugent cet engagement insuffisant. Qualifiant l’accord d’« insultant », Ali Mohamed, négociateur pour les Pays les Moins Avancés, a dénoncé le manque d’ambition et l’absence de clarté dans la mise en œuvre des engagements.
Si des progrès, tels qu’un accord sur les marchés du carbone ou la promotion du genre en lien avec le climat, ont été salués, l’absence de consensus sur la sortie des énergies fossiles reste un point de friction majeur. Cette question, mise de côté à Bakou, pourrait devenir centrale lors de la COP30, prévue en novembre 2025 à Belém, au Brésil. Entre espoirs déçus et défis à venir, la communauté internationale quitte Bakou avec une feuille de route encore chargée et des attentes grandissantes.