Un appel à l’action mondiale plus vigoureuse résonne à Nairobi alors que la sixième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE6), également connue sous le nom de « Parlement mondial de l’environnement », a débuté le 26 février. Plus de 6 000 délégués issus de 182 pays se réunissent pour discuter de la « triple crise planétaire » constituée par le changement climatique, la perte de la biodiversité et la pollution.
La Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, souligne l’urgence de l’action en déclarant que tout le monde ressent les effets du changement climatique, de la disparition de la nature, de la dégradation des sols, de la pollution atmosphérique, et bien plus encore. Elle insiste sur le fait que bien que ces effets touchent plus durement les populations pauvres et vulnérables, personne n’est à l’abri de cette réalité.
L’ANUE, créée en 2012 à la suite de la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), réunit tous les deux ans les 193 États membres des Nations Unies pour définir les priorités environnementales mondiales et développer le droit international de l’environnement. Cette année, la réunion se concentre sur des résolutions allant des solutions basées sur la nature aux pesticides nocifs, en passant par la dégradation des sols et la sécheresse.
La Présidente de l’ANUE-6, Leila Benali, souligne l’importance de la diplomatie multilatérale efficace dans un contexte de bouleversements mondiaux. Elle encourage les délégués à démontrer que la diplomatie peut être une force efficace pour faire face aux défis actuels.
La session plénière d’ouverture met en avant la représentation des voix de la jeune génération, de la société civile, des peuples autochtones, des femmes, des entreprises et d’autres acteurs. La réunion abordera 19 résolutions visant à encourager une action multilatérale plus ambitieuse dans le domaine de l’environnement. Les sujets comprennent la modification du rayonnement solaire, la justice climatique, la gestion des produits chimiques et des déchets, ainsi que les tempêtes de sable et de poussière.
Inger Andersen appelle les délégués à élaborer des résolutions fortes qui peuvent véritablement avoir un impact positif, répondre aux besoins des personnes confrontées à la triple crise planétaire et renforcer les bases environnementales pour un avenir pacifique, équitable et durable.
Source ONU info