Le lancement du projet Grand Transfert d’Eau (GTE), qui reliera le Lac de Guiers, le Département de Mbacké-Touba (DMT) et Touba, suscite de vives questions de la part de Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil. Interrogeant le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement sur les modalités de passation de marché, Seck se demande si l’attribution du contrat à l’entreprise chinoise Sinohydro a été réalisée par gré à gré, une pratique qu’il juge contraire aux standards de transparence attendus pour un projet d’envergure nationale.

Le ministère a répondu par un communiqué, affirmant que le projet n’est pas une opération de gré à gré mais une initiative de souveraineté stratégique rigoureusement préparée. Il précise que le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) a mené la procédure de sélection de Sinohydro, en conformité avec ses propres normes de passation. Le ministère a encouragé Birahime Seck à se rapprocher du Fonsis pour examiner le processus suivi. Il a aussi regretté ce qu’il considère comme une attitude de « suspicion injustifiée » de la part de Seck, soulignant qu’un partenaire du calibre de Sinohydro a été retenu sur la base de ses compétences et de sa capacité à mener à bien un projet de cette ampleur. Pour Birahim Seck, cependant, la réponse du ministère ne clarifie pas la question essentielle : « s’agit-il d’un gré à gré ou d’un appel d’offres ? » Dans un message adressé au ministre Cheikh Tidiane Dièye, Seck critique ce qu’il perçoit comme une tentative de masquer les procédures, jugeant la réaction du ministère inappropriée face à une demande légitime de transparence

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