Les inondations provoquées par la crue de la rivière Falémé ont contraint les agriculteurs de Senoüdebou à arracher leurs plants de piments en pleine floraison, qu’ils avaient récemment repiqués. Pour beaucoup, cette mesure désespérée est venue trop tard : les eaux ont déjà emporté une grande partie des cultures, laissant les agriculteurs désemparés.

Le périmètre maraîcher, surnommé « Angleterre » par les habitants, situé à Gourel Bocar Samba ou Arihara, est particulièrement touché. Ici, les agriculteurs voient leurs efforts anéantis par les crues, mettant en péril leurs moyens de subsistance.

Sidy Sidibé, cultivateur à Kidira, dans les champs de Halakhina, témoigne : « Ce qui se passe, c’est la crue du fleuve Falémé. L’eau vient d’autres zones et a englouti tous nos champs, qui sont désormais submergés. Le Falémé est un affluent du fleuve Sénégal, qui prend sa source en Guinée et au Mali. Je cultivais du piment et du maïs, mais tout le Dande Mayo est submergé, de Kidira à Djibody Foulbé. Cela fait trois jours que les eaux sont là, et je ne pense pas qu’il y aura une décrue. Nous allons tout perdre. Nous sollicitons des secours. »

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