Dans le paisible village côtier de Bargny, situé au Sénégal, un débat houleux anime les conversations : l’implantation prévue d’une deuxième cimenterie. Alors que les résidents se remettent à peine des effets néfastes de la première usine de ciment, Sococim Industrie, et d’une centrale à charbon, l’idée d’accueillir une nouvelle source potentielle de pollution suscite l’inquiétude et l’opposition farouche.

D’après le post sur LinkedIn d’un lanceur d’alerte Medza Ndoye Président du Club de Réflexion et d’Action Citoyenne (CRAC) ,la principale crainte qui anime les habitants est l’impact supplémentaire sur leur environnement déjà fragile. Avec l’installation prévue de cette nouvelle cimenterie, la pollution atmosphérique, terrestre et aquatique risque de s’intensifier, mettant ainsi en péril la santé des communautés locales et exacerbant les problèmes respiratoires déjà présents.

En outre, les résidents redoutent une dégradation irréversible de leur écosystème naturel. Bargny abrite une biodiversité exceptionnelle et des ressources marines essentielles pour l’économie locale, mais l’expansion industrielle menace cet équilibre précaire.

Au-delà des préoccupations environnementales, les habitants soulignent également les risques pour leurs moyens de subsistance traditionnels, notamment la pêche et l’agriculture. La pollution potentielle des eaux et des terres avoisinantes pourrait compromettre ces activités vitales, mettant ainsi en péril la sécurité alimentaire et économique de la communauté.

Face à ces défis, la communauté de Bargny rejette catégoriquement l’implantation de cette deuxième cimenterie. Ils revendiquent le droit de protéger leur santé, leur environnement et leurs moyens de subsistance, et appellent à une prise de décision éclairée qui tienne compte des intérêts et des aspirations des habitants.

Alors que le débat fait rage, Bargny se positionne en exemple de résilience communautaire et de détermination face à un avenir plus durable.

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