Le récent rapport « African Economies » met en lumière un défi majeur : le besoin criant de financement pour contrer les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique. Ce rapport souligne que pas moins de 2 500 milliards de dollars sont nécessaires pour soutenir les efforts visant à atténuer et à s’adapter au changement climatique sur le continent.
La fragilité des économies africaines face à ces défis est exacerbée par leur forte dépendance à des secteurs sensibles tels que l’agriculture et l’exploitation minière. Malheureusement, les fonds actuellement alloués ne représentent qu’une fraction de cette somme, avec seulement 300 milliards de dollars affectés aux Contributions Déterminées au niveau National (CDN), soit un peu plus de 10% des besoins totaux.
Pour combler cet écart abyssal, il est impératif de mobiliser au moins 10% du PIB africain, soit environ 250 milliards de dollars par an. Bien que le financement de l’action climatique ait augmenté ces dernières années, principalement grâce aux efforts des banques multilatérales de développement, la majorité de ces fonds provient toujours d’entités étrangères.
Il est donc crucial de renforcer les investissements tant nationaux qu’internationaux dans la lutte contre le changement climatique en Afrique. Cela permettra de renforcer la résilience des économies africaines et de protéger les populations vulnérables contre les conséquences dévastatrices du changement climatique.