Une vive tension règne à Médina Sabakh, où les populations locales refusent de payer les factures d’eau jugées excessives émises par le délégataire FlexEau. Cette situation, qui a suscité un mécontentement général, pourrait dégénérer en affrontements avec les forces de la Gendarmerie déployées pour rétablir l’ordre.

Selon des sources locales, les habitants dénoncent une augmentation drastique des tarifs d’eau, qu’ils qualifient d’insupportables pour la majorité des ménages. En réponse, une mobilisation citoyenne s’est organisée pour boycotter le paiement des factures, intensifiant les tensions avec FlexEau et les autorités locales.

Face à cette montée de la tension, le maire de Médina Sabakh s’est exprimé pour dénoncer la gestion de la situation. Il s’est dit profondément préoccupé par le risque d’affrontements entre les populations et les forces de l’ordre. Le maire a également annoncé son intention de porter plainte contre FlexEau, pointant du doigt leur responsabilité dans cette crise sociale.

Des voix s’élèvent pour appeler à la retenue et au dialogue. Des leaders communautaires et des élus locaux tentent de calmer les esprits afin d’éviter tout débordement. « Il est essentiel de trouver une solution concertée qui puisse répondre aux attentes des populations tout en respectant les engagements contractuels avec le délégataire », a déclaré un médiateur local.

Cette situation met en lumière des enjeux plus larges liés à l’accès à l’eau potable dans les zones rurales et à la gestion déléguée des services publics essentiels. Alors que le Sénégal s’est engagé dans une réforme ambitieuse du secteur de l’eau, ce type de conflit risque de fragiliser la confiance des populations envers les délégataires privés.

La situation à Médina Sabakh reste sous haute surveillance, avec l’espoir que le dialogue puisse prévaloir pour éviter une escalade.

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