Ce vendredi 3 mai 2024, la 31ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse a mis en lumière l’importance vitale du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale. Sous le thème « La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale », cette journée a réuni à Dakar, la capitale sénégalaise, un ensemble diversifié d’acteurs, comprenant des journalistes, des responsables de médias, des représentants d’organisations professionnelles et de la société civile, ainsi que des décideurs politiques et des experts.

Organisée conjointement par le Bureau régional de l’UNESCO Afrique de l’Ouest, l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), Article 19 Afrique de l’Ouest, la Cellule Norbert Zongo pour la promotion du journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), et l’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement (AJTREPE), cette célébration a été l’occasion de souligner l’urgence pour les médias de jouer un rôle central dans la sensibilisation à la crise environnementale et dans l’interrogation des politiques publiques face au changement climatique.

Abdoulaye Ndiaye, directeur général de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), a souligné que la prise de conscience des multiples facettes de la crise environnementale et de ses répercussions est essentielle pour l’édification de sociétés démocratiques, plaçant ainsi le travail journalistique au cœur des enjeux actuels.

Les organisateurs ont également mis l’accent sur plusieurs objectifs clés de cette célébration. Il s’agit notamment de sensibiliser les journalistes à l’importance de fournir une information précise et fiable sur la crise environnementale, d’évaluer la situation de la liberté de la presse à l’échelle nationale et régionale, et de promouvoir une éducation environnementale favorable au développement durable.

Les participants ont également discuté des défis rencontrés par les journalistes dans la couverture des questions environnementales, notamment la désinformation et la sécurité des journalistes. Ils ont souligné l’importance de former les journalistes à aborder ces enjeux de manière approfondie, tout en promouvant le journalisme d’investigation axé sur les ressources naturelles et en développant des ressources pédagogiques sur l’environnement.

Enfin, les intervenants ont mis en avant l’importance cruciale de pratiquer un éco-journalisme de qualité en Afrique de l’Ouest, tout en abordant des questions telles que la diversification des contenus éditoriaux, l’accès à l’information environnementale et l’utilisation des nouvelles technologies dans le processus éditorial.

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