Le quartier Ndiago Bar, une localité nichée à Tivaoune Diacksao, en banlieue de Dakar, a véritablement émergé, tant au sens propre qu’au sens figuré. Aujourd’hui, le quartier est aisément accessible de tous côtés, sans avoir à traverser des points d’eau. Autrefois, le paysage était constellé de flaques d’eau, que ce soit pendant la saison des pluies ou la saison sèche. Actuellement, grâce aux infrastructures de drainage érigées par l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le quartier a été transformé, et les habitants se réjouissent de cette métamorphose.
Moussa Fall, le maire de la commune de Tivaoune Diacksao, exprime sa joie et sa fierté en se promenant dans les rues de Ndiago Bar. Pendant 25 ans, la population a enduré les inondations, mais les ouvrages mis en place par l’ONAS ont apporté un soulagement bienvenu. Il tient à exprimer sa gratitude envers le Ministre Issakha Diop et le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, pour avoir répondu aux appels des habitants.
Réunies samedi dernier, les femmes riveraines arborant des T-shirts blancs ornés du message « Fegu Jëm Nawate » et les membres de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (Sonaged) s’activent à collecter des sachets plastiques et d’autres objets solides. Les habitants jouent un rôle crucial dans la préservation de ces infrastructures, comme le souligne Abdou Samat Diouf, fervent défenseur de la lutte contre les inondations.
À Ndiago Bar, les flaques d’eau ne font plus partie du paysage, et les habitants ne vivent plus dans l’eau toute l’année. Il y a un an, l’idée que Ndiago Bar puisse tourner la page sombre de son histoire liée aux inondations semblait impensable. Cependant, aujourd’hui, les maisons sont rénovées, d’autres sont en cours de construction, et l’espoir est restauré.
Mamadou Sangharé, chef de la section Banlieue 2 de l’ONAS, se félicite des résultats obtenus jusqu’à présent, soulignant que les travaux ne sont pas encore achevés, mais les effets escomptés sont déjà palpables. Les populations ne subissent plus les conséquences des inondations qui les tourmentaient pendant 12 mois sur 12 à Ndiago Bar. Les habitants sont désormais encouragés à préserver jalousement ces ouvrages qui ont changé leur vie.